Le temps béni des colonies ...
Nicolas Lambert nous expose une analyse détaillée de l'évolution de "notre Pays", dans sa forme, sa superficie et son histoire. Selon la société les "hauts faits d'armes" source de fierté et de rodomontades ont couvert d'un voile "pudique" des assassinats et des faits de violence sordides. Dissert et riches d'enseignements.

"France Empire" est un spectacle audacieux sur la transmission du récit historique national dans nos écoles. À travers son histoire familiale, Nicolas Lambert élargit le spectre de l'histoire de France, en repoussant les frontières de l'hexagone à la constitution de notre empire colonial. Le comédien s'emploie à démontrer notre amnésie collective nationale sur des évènements historiques que la République ne mentionne pas dans ses manuels. Chaque nation a ses propres "non-dits" historiques, véritables tabous, et notre pays ne fait pas exception : C'est ce que démontre la comptabilité des opérations extérieures soigneusement tenue par notre conteur. Il réussit à nous captiver par des variations de ton, de nombreuses imitations toujours justes, afin de nous rappeler notre histoire. Cette pièce est conseillée à tous les lycéens. C'est magistral et passionnant !

Nicolas Lambert a suffisamment de talent pour captiver le public avec une histoire de France qu'on n'apprend pas à l'école. C'est édifiant, tendre et drôle.

Nicolas Lambert mêle avec talent petite histoire, la sienne et grande Histoire, la nôtre, celle de l'Empire républicain, si souvent "repeinte en blanc". Un excellent remède à l'amnésie du roman national !
Verve, sagacité, humour et changements de ton, la passion didactique est palpable (malgré quelques longueurs parfois).

Un thème passionnant, mené par un Nicolas Lambert passionné. Toutefois la longue durée du spectacle dilue quelque peu le propos.
Nous quittons la salle avec une soif de recherche sur l'Empire français, les Comores, Madagascar... ce qui est en soi une réussite !

Une pièce sur les travers de la colonisation. Intéressant mais demande à être peaufiné. Et puis "n'avons-nous rien fait de bien" ?